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Rolex vintage / Rolex Milestones : résultats et photos de cette superbe vente Phillips et Bacs & Russo

On l'attendait avec impatience tant le catalogue de cette vente Rolex Milestones était alléchant. Organisée conjointement par les maisons Phillips et Bacs & Russo, cette vente rassemblant 38 montres Rolex légendaires et qui s'est déroulée le 28/11 à Hong Kong a tenu toutes ses promesses. Malgré des prix qui sont globalement restés dans les fourchettes d'estimation, certaines Rolex ont su aller au-delà. C'est par exemple le cas de cette superbe Submariner Ref. 6536/6538 daté de 1955, partie pour 193.000 USD (versus une estimation haute à 120.000 USD).

Avant de vous livrer l'intégralité des résultats, les collectionneurs noteront quelques jolies performances même si ces résultats font malgré tout état d'une certaine sagesse - bien que la théorie de la relativité soit ici plus qu'ailleurs applicable - du marché.

C'est le cas de cette magnifique Rolex Submariner Ref. 6536/6538 datée de 1955, estimée entre 60 et 120.000 USD et adjugée 193.000 USD.

C'est aussi le cas de la Rolex Submariner de 1974 produite pour l'Armée britannique, Ref. 5513/5517, estimée entre 80 et 160.000 USD et adjugée 210.000 USD.

Pour monter un peu dans les tours, citons cette très recherchée Rolex Sea-Dweller 1665 cadran Khanjar produite pour le Sultan d'Oman et vendue par Asprey estimée entre 200 et 400.000 USD et partie à 521.000 USD.

Enfin, le record de cette vente revient à la Rolex Padellone Ref. 8171 estimée entre 350 et 700.000 USD pour être finalement adjugée... 1.016.000 USD.

Notons pour conclure que sur les 38 Rolex proposées à la vente, seules deux modèles sont restés dans les cartons : une Rolex Daytona Ref. 16520 estimée entre 50 et 100.000 USD (profitez-en pour découvrir notre article Rolex Daytona 2016 - revue complète) ainsi qu'un chronographe Rolex Ref. 4062 de 1942 estimé lui aussi entre 50 et 100.000 USD.

Le compte à rebours pour l'ouverture du SIHH 2017 est lancé, le Salon International de la Haute Horlogerie de Genève ouvrant ses portes le 16 janvier prochain - voir ici : SIHH 2017 - Tout savoir (dates, photos, prix des nouveautés...).

Les maison exposantes commencent dès lors à faire saliver (ou pas) les amateurs en égrenant avec parcimonie quelques-uns des modèles qu'elles y dévoileront.

Ainsi, après deux grandes maisons que nous apprécions particulièrement bien qu'elles se situent dans des registres diamétralement opposés, Vacheron Constantin et Richard Mille, c'est au tour de Panerai de monter au créneau.

La filiale du Groupe Richemont, spécialiste de la montre de plongée, entame ainsi les hostilités avec les références PAM 685 et PAM 687 - deux montres de luxe inspirées du passé et très typées Panerai.

En éditant les PAM 685 et PAM 687 à l'occasion du SIHH 2017, Panerai nous embarque à la découverte de son passé - en l'occurrence de la référence 3646A, un prototype de montre des années 30 destiné à la Marine italienne.

La marque d'origine florentine choisit en effet cette année de rééditer l'un de ses modèles historiques - un prototype destiné à la Marine italienne : la réf. 3646A équipée à l'époque d'un mouvement Rolex - profitez-en pour explorer le catalogue et les prix des montres Rolex neuves.

Les 3646A se caractérisent par une lunette à 12 pans gravée des mentions Officine Panerai Brevettato - une lunette qui ressemble étrangement à une bague de fond utilisée sur les modèles dotés d'un fond transparent pour sceller la glace au boîtier.

Les amateurs retrouveront ainsi ces mêmes caractéristiques sur les PAM 685 et 687, un peu comme si la montre avait été montée dans le noir complet, l'horloger ayant confondu la lunette avec la bague de serrage...

Bien qu'historiquement conforme au modèle des années 30, l'esthétique de ces nouvelles venues ne manquera pas de surprendre certains d'entre vous.

Panerai avait déjà proposé d'ailleurs ce même système avec la PAM 521, la lunette étant en l'occurrence dépourvue de tout marquage.

Les amateurs des productions Panerai y retrouveront également le diamètre standard des modèles anciens avec un imposant 47mm de diamètre.

Côté visage, le spécialiste de la montre de sport virile joue la carte Less is more avec de classiques cadrans sandwich très épurés Panerai le décline en deux versions : noir pour la PAM 685 et brun pour la 687, dans le style cadran Tropical - une teinte que l'on retrouve notamment sur les montres anciennes dont la matière luminescente, qu'il s'agisse du radium ou du tritium, a oxydé la couleur originale du cadran, la faisant virer du noir à une couleur tabac / brun.

Cette couleur, assez réussie ici, avait déjà été utilisée notamment sur les PAM 662 et 663

Disponible sur cadran noir (PAM 685) ou brun (PAM 687), ces nouvelles Radiomir, qui se caractérisent par une étonnante lunette à 12 pans gravée, jouent la carte de l'épure côté visage.

Enfin, côté mouvement, Panerai fait appel à son calibre P.3000 - un mouvement mécanique à remontage manuel délivrant 72h de réserve de marche.

Si l'esthétique de ces Radiomir PAM 685 et PAM 687 en laissera sans aucun doute quelques-uns dubitatifs en raison de cette étonnante lunette et malgré un beau cadran, les autres ne manqueront pas de s'étonner de voir que ces deux rééditions de Panerai historiques n'affichent une étanchéité que de... 30 mètres !

Une drôle d'idée pour des modèles sensés véhiculer à travers le temps l'esprit de la maison florentine dont la clientèle des années 30 était constituée des nageurs de combats italiens...

Surtout quand on sait que ces deux montres sont livrées avec une publication sur l’équipement militaire des forces spéciales de la Marine royale italienne !

Histoire d'achever les plus enthousiastes, Panerai propose ses deux nouvelles références pour la modique somme de 9.800 USD - un prix pour le moins élevé quand on parle d'une montre en acier deux aguilles certes de belle facture (on est chez Panerai) mais à la décoration qui reste rudimentaire...

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